Conclusion de notre passage au pays des Vikings (le pays du sourire).

Nous l’appelons comme ça car les autres pays scandinaves ont été pendant de longues années les vassaux de ce pays de conquérants, leurs rois ont tous marqué de leur empreinte l’histoire scandinave. Nous ne sommes pas restés très longtemps dans ce pays charmant (une quinzaine de jours) mais nos impressions sont vraiment enthousiastes. Tout d’abord, les aménagements routiers, des loisirs et des villes sont tous biens pensés, les pistes cyclables sont encore super et permettent l’accès à tout sans avoir, ou presque, besoin de rouler sur la route. Et même si nous empruntons les rues, la priorité est aux vélos, les gens s’arrêtent avant de tourner pour laisser passer les cyclistes éventuels ! Leur civisme et leur joie de vivre est incroyable pour les franchouyards que nous sommes. Ils sont d’une gentillesse extrême, un jour que nous étions parqués sur un petit port, un Monsieur d’une cinquantaine d’année toc à la porte, s’excuse de ne pas parler français et modestement l’anglais nous demande gentiment si nous pouvons nous décaler car leurs amis qu’ils recevaient ce week-end là auraient aimé voir la mer. Pour s’excuser de cette demande, il nous a amené une bouteille de rouge, il a insisté pour que nous la prenions… Je crois que nous étions beaucoup plus gênés que lui. Cette anecdote est vraiment représentative de ce que sont les danois, ce peuple a réussi à rééduquer le sourire de Cédric …hi, hi, hi. Alex quant à elle reste très frustrée d’avoir trouver plus souriant qu’elle, elle doit leur en vouloir secrètement.

Nous avons aussi surement appréciés ce pays car le temps, malgré le vent assez fort, nous aura été favorable dans son ensemble. Il nous a permit de profiter des paysages, des villes si agréables à visiter en vélo, des nombreuses statues et sculptures en tout genre et de ce mélange bien réussi de l’ancien et du moderne dans l’architecture et leurs habitudes vestimentaires. La vie reste un peu plus chère mais nous n’avons pas fait d’excès. Leur tolérance et leur mode de vie sont un modèle du genre. Seule la platitude de la géographie un peu monotone est à mettre dans les points en moins, mais les paysages restent cependant magnifiques et valent sans conteste le détour pour les nomades que nous sommes en train de devenir au fil des jours qui passent sans que nous les voyions passer.